mardi 31 janvier 2012

Satyric-Mozart

http://www.youtube.com/watch?v=25l5U478org&feature=related

Une entrée remarquante ? Une lignée mélodique jazzy ayant pour titre la 40ème symphonie de Mozart ? Pas de doute, Pierre Yves est passé par là !

Entamant une gamme descendante semi-chromatique, il vient à l'introduction de ce bijou symphonique. On a pour habitude de dire qu'une symphonie (ou autre oeuvre de la période Classique) doit obéir à des règles strictes. Tout est construit, organisé. Enfin "était" ! Pierre Yves Plat est un "désorganisateur" (et c'est bien). Il remet en cause implicitement les conventions naturelles de la musique classique.

Avez-vous remarqué les différents styles anachroniques qui s'y installent ?
Début du premier thème, un chacha allegretto, suivant la spécialité de Pierre Yves Plat : Le thème Jazz.
La transition en Fa Majeur nous fait attérir dans un monde où le cosmos n'existe plus.
Le piano danse sous le rythme effréné digne d'une Rhapsodie Hongroise de F. Liszt. La main va en accelerando, tandis que la main droite essaye de suivre le tempo en enlacant les notes au style de Chopin (dans son étude n.4 op.10 "Le Torrent" en Ut # min, où le tempo est moderato). Trilles ou ornements ?
Finir sur une cadence imparfaite nous laisse perplexe. Finalement non : point d'orgue bref !
N'en jetez plus !

Je pense qu'à partir de là nous pouvons l'appeller, Monsieur PLAT.

Excellent !

A chacun son opinion.

Chopin-Jazz 2

http://www.youtube.com/watch?v=9l8R3N8YbH0&feature=related

Pierre Yves nous offre une nouvelle version de "La révolutionnaire" de Chopin op.10 n.12.
Les quatres premières mesures d'introduction ne nous laisse pas encore deviné qu'il s'agit d'une étude colérique. Pas assez rapides à mon goût. Il retient, freine la première plusion acariâtre.
Chopin l'avait composé, fou de rage, après avoir appris la prise de Varsovie par les troupes Russes en 1830.
Pierre Yves Plat nous en fait une excellente accroche pour un film burlesque digne d'un Chaplin.
Il n'étouffe pas complètement l'oeuvre non plus ! On retrouve les accords principaux et fondamentaux de celle-ci. Il nous laisse quand même perçevoir la rage de Chopin.
Joué avec la même vigueur qu'il doit être joué, cet interlude nous boulverse, et nous fait paraître un image de la guerre frivole et sans-importance (bref une guerre comme nous voudrions en voir).
Niveau mélodie, il reste encore une fois imbattable.
Très bien.

A chacun son opinion.

Chopin-Jazz

http://www.youtube.com/watch?v=G29H8fc2L5E

Pierre Yves Plat (pianiste formidable), nous fait partager une merveilleuse experience. Merveilleuse cadence. Celà nous émoustille encore plus lorsque cette fantaisie est rendue Jazz.
Quand un pianiste joue l'une des premières choses à regarder sont les mains. Le jeu est étonnant, notamment vers la première minute où celles-ci sont prêtes à se percuter, mais restent chacunes dans leurs limites. De même à la fin.
Pierre Yves Plat a toujours ce déplacement vif, qui ne laisse voir aucune hésitation. Et qui grandit au fur et à mesure de la mélodie. Chopin l'a nommée "Impromptue", et Pierre Yves nous le prouve.
Puis regarder le visage. Un bon pianiste, (mélomane, musicien...) vit sa musique.
Pierre Yves sourit, ouvre la bouche (concentration)... Il vit sa musique.
C'est un délice !

A chacun son opinion !