mercredi 27 juin 2012

P-Y Plat

J'éspère que vous ne l'avez pas manqué le 23 juiun dernier n direct sur F3 dans Musique en fête ! Son interprétation de la vie en rose à la fois brillante et frivole ! Un bijou !

Ici (ce n'est pas lui qui joue) sa variation sur La Java des bombes atomiques de Boris Vian (très belle chanson) est indiscernable au début. Sa fantaisie apparaît plus à la fin (2'25''). Ses ornements font face à la régularité de la mélodie encore très présente.
Pourtant il rajoute quelques accidents par-ci par là !
Ce qui rend le morceau "frais" et agréable à écouter car nous percevons encore avant tout son génie et son côté Jazz tout comme celui de notre Boris Vian national !

A chacun son opinion !

lundi 25 juin 2012

Hommage

Me revoici après une très longue absence - dont je m'excuse.

Hélàs Notre bien-aimée Brigitte Engerer nous a quitté samedi dernier à l'âge de 59 ans.
Hommage à cette Grande Dme des touches blanches et noires !

lundi 20 février 2012

Ce soir !

N'oubliez pas ce soir sur France 3, les Victoires de la musique ! :D
C'est un bon moyen de découvrir de nouveaux talents, de nouveaux morceaux rares, et de nouvelles interprétations ! Etc...

Bonne écoute à tous ! ;)

samedi 18 février 2012

AVIS !

Notre morceau du week-end.
Le deuxième mouvement de l'Invitation au château "Tango" de Francis Poulenc.

Superbe pièce.
Paul Meyer à la clarinette, Kolja Blacher au vilon, et Eric le Sage au piano.
Trio d'élégance, trio de goût.

Qui a dit qu'on ne pouvait pas danser sur du classique ?

http://www.youtube.com/watch?v=2MNWNgRug8w

Laissons de côté les sombres critiques. Juste, écouter...

dimanche 12 février 2012

Marche Hongroise

Ah... Enfin l'activité favorite des critiques ! Comparaisons et différences :) !
Parfait ! Commençons !

Attention ! L'usage d'un conducteur peut être nécessaire.
Pour ma part : Éd. Eulenburg.

Le premier sujet sera, comme le titre l'indique une marche. La Marche Hongroise tirée de l'opéra La Damnation de Faust (magnifique opéra) de notre beloved Hector Berlioz, grand compositeur romantique.

Les deux interprétations :
-Kent Nagano, orch. de l'opéra de Lyon
-Georges Prêtre, orch. de l'opéra de Paris

Qu'est-ce qu'une marche ?
Genre musical à cadence rythmée et soutenue.
Elle peut être dansante, ou militaire. Instrumentale ou vocale. Type spécifique. Elle accompagne toujours quelque chose. Accompagnement militaire, funèbre, nuptial, etc...
Dans la musique classique, ainsi apparait-elle pour l'annonciation d'un grand personnage ou encore peut-elle juste sevir d'un mouvement comme dans le 3ème de la symphonie Héroïque de Beethoven.
Cadence parfois régulière. Elle peut aussi subir des variations rapides ou lentes.

Comparaisons :
L'orch. de Lyon garde une homogénéité des plus simple mais présente.
Inversement à Paris, (qui est oute aussi bonne) qui laisse trainer les vents. Les flûtes piccolos et les flûtes alourdissent la noire pointée. Au moins, on ne peut pas dire qu'ils ne respectent pas les valeurs fondamentales du rythme.
3 mesures après 17, l'arco des cordes font ralentir le thème. Aussi bien dans l'un que dans l'autre.
Sur Paris, la noire pointée est comme qui dirait allongée, étirée, un accent long à la jazz. La note plonge ! Idem sur Lyon.

Arrivée à 19, les entrées successivent des vents et des cordes se détachent de l'accompagnement mélodique. PARFAIT !

Différences :
Contrairement à l'orch. de Lyon, celui de Paris commence fort ! Les cuivres donnent tout de suite le tempo. N'oublions pas que c'est une marche militaire. Cors, trompettes, trombones, tubas et cornets à pistons doivent dominer dès qu'ils ont le thème.
Étant trompettiste, je recommande à mes collègues, d'écouter les 5 premières mesures d'introduction. Les attaques sont des plus magnifiques !

5 mesures après 19, l'entrée de timbales résonne à souhait !

Les nuances sont beaucoup plus présentes à Paris ! Dès le début, ça claque ! Puis au fur et à mesure, il y a des changements d'humeur qui se font ressentir. Merveilleux.

Après 21, Kent fait ralentir son orchestre. Il revient ensuite sur le tempo initial. Il reste sur la définition précise d'une marche. De A à Z. Ralentir et accelérer sont absents.
Paris garde - quant à lui - son tempo et en profite pour poser l'accelération finale. Le même punch est exploité en beauté. Les mêmes attaques, la même sonorité. D'un ton VIVACE des plus impressionnants ! Il accelère, accelère, accelère pour ensuite freiner sec sur un accord parfait qui nous envoie directement sur les plaines d'Hongrie.

Ce qui est parfait ! C'est que les deux orchestres respectent la note écrite par Berlioz soit : "Soutenez et soufflez les dernier accord des instruments de cuivre."



En somme :
Nous pourrions faire une excellente marche avec ces éléments !
Entrée triomphante ! Alléger les noires pointées à coups de baguettes, un soupçon d'accelération, du punch et de l'huile de coude.

A chacun son opinion !

mardi 31 janvier 2012

Satyric-Mozart

http://www.youtube.com/watch?v=25l5U478org&feature=related

Une entrée remarquante ? Une lignée mélodique jazzy ayant pour titre la 40ème symphonie de Mozart ? Pas de doute, Pierre Yves est passé par là !

Entamant une gamme descendante semi-chromatique, il vient à l'introduction de ce bijou symphonique. On a pour habitude de dire qu'une symphonie (ou autre oeuvre de la période Classique) doit obéir à des règles strictes. Tout est construit, organisé. Enfin "était" ! Pierre Yves Plat est un "désorganisateur" (et c'est bien). Il remet en cause implicitement les conventions naturelles de la musique classique.

Avez-vous remarqué les différents styles anachroniques qui s'y installent ?
Début du premier thème, un chacha allegretto, suivant la spécialité de Pierre Yves Plat : Le thème Jazz.
La transition en Fa Majeur nous fait attérir dans un monde où le cosmos n'existe plus.
Le piano danse sous le rythme effréné digne d'une Rhapsodie Hongroise de F. Liszt. La main va en accelerando, tandis que la main droite essaye de suivre le tempo en enlacant les notes au style de Chopin (dans son étude n.4 op.10 "Le Torrent" en Ut # min, où le tempo est moderato). Trilles ou ornements ?
Finir sur une cadence imparfaite nous laisse perplexe. Finalement non : point d'orgue bref !
N'en jetez plus !

Je pense qu'à partir de là nous pouvons l'appeller, Monsieur PLAT.

Excellent !

A chacun son opinion.

Chopin-Jazz 2

http://www.youtube.com/watch?v=9l8R3N8YbH0&feature=related

Pierre Yves nous offre une nouvelle version de "La révolutionnaire" de Chopin op.10 n.12.
Les quatres premières mesures d'introduction ne nous laisse pas encore deviné qu'il s'agit d'une étude colérique. Pas assez rapides à mon goût. Il retient, freine la première plusion acariâtre.
Chopin l'avait composé, fou de rage, après avoir appris la prise de Varsovie par les troupes Russes en 1830.
Pierre Yves Plat nous en fait une excellente accroche pour un film burlesque digne d'un Chaplin.
Il n'étouffe pas complètement l'oeuvre non plus ! On retrouve les accords principaux et fondamentaux de celle-ci. Il nous laisse quand même perçevoir la rage de Chopin.
Joué avec la même vigueur qu'il doit être joué, cet interlude nous boulverse, et nous fait paraître un image de la guerre frivole et sans-importance (bref une guerre comme nous voudrions en voir).
Niveau mélodie, il reste encore une fois imbattable.
Très bien.

A chacun son opinion.